Le Dernier Jour d’un condamné
Journal intime d’un condamné dans l’attente angoissée de son exécution, le Dernier Jour paraît anonymement en 1829. Trois ans plus tard, son auteur le signe et le complète d’une préface à l’argumentation maîtrisée : ce roman « n’est autre chose qu’un plaidoyer, direct ou indirect, comme on voudra, pour l’abolition de la peine de mort ». En donnant à lire les pensées d’un être de chair et de sang promis à la guillotine, Victor Hugo met à mal les arguments des plus farouches défenseurs de la peine capitale.
Rarement fiction s’est faite plus éloquente : « Combien ont été sauvés parce que les jurés avaient lu Le Dernier Jour d’un condamné ? », s’interroge Robert Badinter. En 1981, s’inscrivant dans cet héritage, ce dernier fait voter l’abolition.
Journal intime d’un condamné dans l’attente angoissée de son exécution, le Dernier Jour paraît anonymement en 1829. Trois ans plus tard, son auteur le signe et le complète d’une préface à l’argumentation maîtrisée : ce roman « n’est autre chose qu’un plaidoyer, direct ou indirect, comme on voudra, pour l’abolition de la peine de mort ». En donnant à lire les pensées d’un être de chair et de sang promis à la guillotine, Victor Hugo met à mal les arguments des plus farouches défenseurs de la peine capitale.
Rarement fiction s’est faite plus éloquente : « Combien ont été sauvés parce que les jurés avaient lu Le Dernier Jour d’un condamné ? », s’interroge Robert Badinter. En 1981, s’inscrivant dans cet héritage, ce dernier fait voter l’abolition.
Objet(s) d’étude
- La littérature d’idées et la presse du XIXe au XXIe siècle
- Le roman et le récit du XVIIIe au XXIe siècle
- Le roman et le récit du Moyen Âge au XXIe siècle
Dans l’édition
Un dossier complet en trois volets :
- La fabrique du texte (pour connaître son auteur, ses enjeux et l’histoire littéraire dans laquelle il s’inscrit)
- L’atelier de lecture (pour élaborer une analyse et construire une réflexion personnelle)
- Résonances et rebonds (groupements de textes « Les grands réquisitoires contre la peine de mort » et « Cas d’affaires : juger à l’épreuve des faits » ; « Coin des arts »)
L'artiste invité(e) de ce titre
Simon Hureau, le dessinateur des planches qui précèdent le texte, est né à Caen en 1977. Formé aux Arts décoratifs de Strasbourg, il consacre son temps à la bande dessinée. Il est l’auteur de nombreux albums (publiés aux éditions La Boîte à bulles, Futuropolis ou Dargaud) relevant de la fiction contemporaine, des chroniques adolescentes ou encore du récit de voyage.